Découverte surprenante, lundi 5 février, sur le site anglophone Radio Sweden... Avec l'affaire Assange et ses répercussions, il aurait été facile de croire que la législation sur le viol en Suède était très sévère. Et pourtant, c'est loin d'être le cas.
La victime doit, actuellement, prouver qu'elle était "sans défense", "impuissante" pour que l'agression soit qualifiée de viol. En d'autres mots, elle doit montrer qu'elle ne pouvait absolument pas contrer son violeur. Ce qui la réduit à une option: avoir été trop saoule, ou droguée, pour se défendre.
La ministre suédoise de la justice Beatrice Ask propose de reformuler cette loi, et de remplacer cet état "sans défense", par les termes de "situation particulièrement vulnérable". Ces derniers permettraient à la victime de voir son agression reconnue comme viol même si elle n'était ni saoule, ni droguée. Un progrès...
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