Le modèle finlandais de start-up, pas si efficace?

Start up sauna, incubateur d'entreprise, a reçu la visite de
médias du monde entier

The Economist en a fait ses gros titres la semaine dernière, et régulièrement, le modèle finlandais de création de start-up est décrit comme un quasi-miracle par la presse. 
Aides ciblées de l'Etat, coaching 
de jeunes entrepreneurs, climat favorable à la création de start-up par les étudiants: la Finlande est, d'après de nombreux journalistes, un havre pour ceux qui veulent démarrer leur entreprise high tech. 
La preuve? Rovio, créateur d'Angry Birds, LA start-up devenue compagnie internationale aux profits faramineux. 
Pourtant, Sami Kuusela, un journaliste et entrepreneur finlandais, écrase complètement ce climat euphorique. Dans un petit livre publié cette semaine, il écrit ainsi que la Finlande, pour ce qui est start-up, est l'équivalent d'un pays du tiers-monde. D'après lui, les rêves des jeunes entrepreneurs sont complètement irréalistes. Ceux qui distribuent l'argent, des agents de l'Etat, ne seraient que des bureaucrates ne comprenant rien au futur des start-ups. 

Un peu dur, Sami Kuusela... Je connais moi-même de jeunes créateurs de start-up aux projets viables. Et les succès de Rovio, Supercell (Clash of Clans) ou Cleantech (spécialisé dans le recyclage) ne sont pas que le fait du hasard. Mais, comme dit l'autre, il n'y a pas de fumée sans feu... et l'euphorie actuelle dans le domaine finlandais des start-up est peut-être excessive.